Bravo et merci Jonathan. Ton témoignage est précieux. Particulièrement en cette période d’interrogation des politiques de santé mentale des jeunes, des pratiques dans la protection de l’enfance. Ton récit alimentera utilement les cours de formation des éduc spé. Entre l’enfant maltraité et l’éducateur spé, une rencontre. Les deux soigneront leurs blessures s’il y a rencontre. « Tu t’assieds, tu me parles de toi, tu es une personne et tu fais de moi une personne (Erri De Lucca). Un espace de rencontre où l’un s’offre à être « tuteur de résilience », et où l’autre accepte de lâcher, peu à peu, cette prise en charge de sa mère, de son père, de sa famille… chemin ardu, où il s’y découvrira. Deux places difficiles à TENIR.
Avec toi, j’espère que nos services, nos politiques relègueront un peu les logiques gestionnaires qui brident, mesurent, quantifient, évaluent cette nécessaire rencontre.
C’est sans doute ce qui conduit les éducateurs à modifier leurs parcours. De mes quelques rencontres avec toi, de ta lecture, je retiens combien la métabolisation de tes expériences font de toi un excellent tuteur. Tu confirmes l’idée de base de Ronald Davis lorsqu’il théorise sur « Le don de dyslexie ». Amitiés. Luc
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